lundi 19 mai 2008

Vos droits en cas de surbooking ?

Dès qu’elle constate lors de l’enregistrement qu’il n’y aura pas assez de place dans l’avion pour tout le monde, la compagnie doit faire appel aux personnes qui acceptent de ne pas embarquer volontairement.


Ces personnes n’ont pas de droits spécifiques mais peuvent utilement négocier leur volontariat (hôtel, indemnisation).


Pour les non volontaires, les droits sont les mêmes qu’en cas d’annulation (vol "européen") :

  • indemnisation
  • assistance
  • choix entre réacheminement vers la destination finale et le remboursement du billet avec le cas échéant un vol retour vers le lieu de départ.

Le Règlement Européen 261/2004 prévoit une indemnisation forfaitaire qui varie suivant la distance du vol et, en cas de réacheminement à la destination finale par un autre vol, le retard à l’arrivée.

Jusque 1500 km :
250 € (réduit à 125 € en cas de réacheminement par un autre vol vers la destination finale si le retard à l’arrivée ne dépasse pas 2 heures)

Vols intracommunautaires
de 1500 à 3500 km :

400 € (réduit à 200 € en cas de réacheminement par un autre vol vers la destination finale si le retard à l’arrivée ne dépasse pas 3 heures)

Autres vols :
600 € (réduit à 300 € en cas de réacheminement par un autre vol vers la destination finale si le retard à l’arrivée ne dépasse pas 4 heures)

lundi 12 mai 2008

Exclusivité : nouveau site d'indemnisation avion

Désormais, en cas d'avion annulé, retardé, surbooking, problème de bagages, vous n'avez plus qu'à surfez sur www.indemnifly.com: A VOTRE CHOIX DEPOSEZ VOTRE PLAINTE GRATUITEMENT OU TROUVEZ LES INFOS UTILES POUR GERER VOUS-MEME VOTRE PLAINTE.

Vous tout seul ou avec INDEMNIFLY !

Jusqu'à présent, INDEMNIFLY recevait les dossiers de plainte par fax, courrier,...

Nous sommes parti d'un constat: beaucoup d'internautes ne savent pas comment réagir en cas de problème d'avion.

Les juristes spécialisés d'INDEMNIFLY ont repris sur le site toutes les informations utiles.

Voilà qui vous permettra de gérer vous-même votre demande d'indemnisation.

Si vous voulez la confier à INDEMNIFLY: c'est facile : il suffit de cliquer ici:

Vous déposez votre plainte en ligne sur un formulaire , les juristes INDEMNIFLY l'analysent et adressent à la compagnie aérienne une plainte en votre nom.

Ils la suivent, relancent la compagnie et se battent pour vous.

S'il faut aller au Tribunal, INDEMNIFLY ira à ses frais.

Désormais fini ce qui vous retenait: les frais d'avocat...

Vous ne devez pas payer d'acompte et vous ne rétribuez INDEMNIFLY que si et quand vous êtes indemnisé par la compagnie.

Vous n'avez donc aucun risque.

D'autant que les tarifs sont plus qu'abordables: en moyenne entre 50 et 150 € !

Ce n'est vraiment pas cher pour avoir la certitude qu'en cas de passage en justice, vous n'aurez rien d'autre à payer....

Vous devez vous demander "comment est-ce possible ? "

Simplement lorsque plusieurs passagers du même vol réclament ensemble, non seulement ils sont plus fort face à la compagnie , mais en plus tous les frais de justice sont partagés...

Il suffisait d'y penser.

Et en plus, avec cela, INDEMNIFLY est plus fort face aux compagnies....

vendredi 9 mai 2008

La Commission européenne dénonce les abus des sites de vente de billets d'avion en ligne

Un consommateur sur trois est "escroqué, induit en erreur ou désorienté" en réservant sur le web des billets d’avion, selon un rapport de la Commission européenne.


Qu'il est aisé de réserver un vol par internet.

Malheureusement un consommateur sur tois se fait piéger par les compagnies aériennes et les voyagites.

La Commission Européenne pointe du doigt dans son rapport : publicité mensongère, manque de transparence, pratiques déloyales.

400 sites ont été contrôlés dans 15 Etats membres de l’Union européenne et en Norvège.

Plus de la moitié ne donne pas le cout réel du billet.

La Commission dénonce aussi les offres promotionnelles très attractives mais qui sont inaccessibles pour les internautes, ou encore des assurances facultatives présentées comme obligatoires.

Soyez vigilant.


dimanche 4 mai 2008

L'Europe légalise la vente de créneaux horaires

La Commission européenne a légalisé mercredi la vente de créneaux horaires dans les aéroports européens, afin d'obliger les pays membres de l'UE à encadrer cette pratique, a annoncé un de ses responsables.

"L'argent est une contrepartie et ce ne doit plus être un tabou", a affirmé au cours d'un point de presse Benoît Le Bret, chef de cabinet du commissaire européen aux Transports Jacques Barrot.

"La vente des créneaux horaires est reconnue dans un Etat membre et pratiquée dans d'autres, mais ils (les Etats) ne le reconnaissaient pas", a-t-il expliqué.


"Maintenant que nous disons que c'est légal, on va leur mordre les fesses pour qu'ils se dotent de mesures nationales" afin d'encadrer cette mesure, a-t-il ajouté.

M. Le Bret a refusé d'identifier les Etats membres qui toléraient la vente de ces créneaux de décollage et d'atterrissage - rendus précieux par le boom du trafic aérien et l'ouverture à la concurrence - sans l'admettre publiquement.


"On les a obligés à nous dire qu'ils le faisaient, à condition de ne pas donner leurs noms", a-t-il expliqué.


La légalisation de cette pratique a pour conséquence l'arrêt des procédures d'infractions lancées contre le seul Etat membre qui pratiquait la vente des créneaux horaires et que M. Le Bret a refusé d'identifier.

L'accord aérien avec les Etats-Unis, qui permet désormais aux compagnies aériennes de desservir tous les aéroports des deux continents, a contraint Bruxelles à légaliser une pratique jusqu'alors jugée répréhensible.


L'accord a entraîné la vente "à prix d'or" de créneaux à l'aéroport londonien de Heathrow, où depuis trente ans deux compagnies britanniques (British Airways, Virgin Atlantic) et deux américaines (American Airlines et United Airlines) s'adjugeaient un quasi-monopole des vols transatlantiques directs.

Mais Bruxelles entend surveiller de près ces pratiques. Les créneaux aéroportuaires doivent être "attribués de manière équitable et non discriminatoire", a-t-elle souligné dans une communication adoptée mercredi.

La Commission européenne veut s'assurer qu'ils sont "utilisés de manière optimale" et que "les compagnies aériennes ont de bonnes chances de développer leurs activités".
(source: AFP / 30 avril 2008 15h14)