mardi 29 avril 2008

Consignes de sécurité rythmées...

La macarena sauce consignes de sécurité.

Dégustez cette vidéo aussi charmante qu'amusante.

David Guetta n'a qu'à bien se tenir...

Nous en rêvions. Elle l'a fait !




dimanche 27 avril 2008

Quand les conditions générales des compagnies aériennes ne valent rien

Les conditions générales des compagnies aériennes prévoient souvent que « les horaires ne sont pas garantis », ou encore qu'ils ne sont pas "contractuels". Et alors ?

On peut se demander si de telles clauses sont valables et si le passager est obligé d'accepter tous les changements d'horaire.

Le Règlement Européen 261/2004 prévoit:

« 1. Les obligations envers les passagers qui sont énoncées par le présent règlement ne peuvent être limitées ou levées, notamment par une dérogation ou une clause restrictive figurant dans le contrat de transport. 2. Si toutefois une telle dérogation ou une telle clause restrictive est appliquée à l’égard d’un passager, ou si un passager n’est pas dûment informé de ses droits et accepte, par conséquent, une indemnisation inférieure à celle prévue par le présent règlement, ce passager a le droit d’entreprendre les démarches nécessaires auprès des tribunaux ou des organismes compétents en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire» ."

De plus, il ne fait pas perdre de vue que le passager a conclu un contrat avec le transporteur et que ce contrat est soumis aux règles contractuelles.

Selon l’article 1147 du Code Civil français par exemple, le débiteur d’une obligation est responsable de son inexécution ou du retard dans son exécution toutes les fois qu’il ne justifie pas que l’inexécution provient d’une cause étrangère qui ne peut lui être imputée.


Il a déjà été jugé qu'une clause de non-garantie de retard stipulée dans les conditions générales de vente d'une compagnie était abusive en ce qu’elle est contraire aux dispositions combinées des articles ier et 23 de la loi du 13 juillet 1992 relative à l'organisation et à la vente de séjours et de voyage.


Les cas d’exonération de responsabilité sont limitativement énumérés par les articles 15 et suivants de la loi du 21 juin 2004 et l’article L. 121-20-3 du Code de la Consommation, en vertu desquels "le professionnel peut s’exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que l’inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable, soit à l’acheteur, soit au fait, imprévisible et insurmontable, d’un tiers étranger à la fourniture de prestations prévues au contrat, soit à un cas de force majeure".


Cela signifie que donc que les clauses derrière lesquelles se retranchent allègrement certaines compagnies et agents de voyages peu informés ne sont pas valables.

Autant le savoir car il existe encore certains passagers qui se contentent d'aller lire ces conditions générales et les prennent pour "parole d'évangile" ("on ne peut rien faire, c'est écrit là!") et se contentent de râler...

samedi 26 avril 2008

Le ciel français en 2007: un retard cumulé pour les voyageurs de plus de 12 millions d'heures

D'après la Direction Général de l'Aviation Civile (DGAC, France), les avions ont été plus ponctuels en 2007. A voir.

Malgré un trafic en forte hausse (144,6 millions de passagers, ce qui représente +5%), la part des avions retardés de plus de 15 minutes est passée de 28,7% en 2006 à 27,8% en 2007.

Le temps moyen de retard est désormais de 20 minutes, soit 1 minute de moins qu'en 2006.

Deux causes principales provoquent des retards : le rythme soutenu des rotations d'avions aussi bien pour les compagnies low cost que les compagnies traditionnelles organisées en hub, et la haute saison.

Un exemple, à Charles De Gaulle, 23,6% des vols ont présenté un retard de plus de 15 minutes. A l'aéroport régional de Beauvais, 31% des vols n'ont pas été ponctuels.

Faut-il s'enorgueillir de ces chiffres car on est à plus d'un vol sur quatre en retard ?

Un calcul très simple: 20 minutes X 36 millions de voyageurs en retard = 720 millions de minutes de retard cumulé, soit ....12 millions d'heures perdues, soit 500 000 jours de retard, soit 1 369 années de retard cumulé...EN UN AN !

Et si on ajoute les annulations et le surbooking, on en arrive où ?


Coup de gueule

Que penser d'une compagnie qui abandonne un chien en soute pendant près de 24 heures sans boire ni manger ?

Revenons à Punta Cana le 27 mars dernier. plus de 500 passagers Corsair sont restés coincés d'abord à l'aéroport puis dans des hôtels pour finalement parvenir à rejoindre Orly avec plus de 50 heures de retard...

Parmi les passagers dont je traite la demande d'indemnisation, il y a un cas qui m'a marqué.

Voilà je me dévoile, fervent amateur de chiens, je ne comprends pas qu'on puisse abandonner un animal en cage dans la soute de l'avion pendant 24 heures.

C'est pourtant ce qui arrive à des voyageurs du Sud de la France.

Les passagers ont été tant bien que mal casés dans des hôtels et leurs bagages sont restés dans l'avion pendant 48 heures.

Je suis désolé: un chien en cage n'est pas une valise. Finalement, ses maîtres ont pu sortir l'animal de là: il n'avait eu ni eau ni nourriture !

Le calvaire a continué: à l'hôtel, la pauvre bête fut obligée de rester en cage.

On parle des droits des voyageurs... Ici je parle du bien-être de nos fidèles compagnons.

A propos, cette plainte est en instance de départ vers Corsairfly.

Et je peux vous assurer qu'elle bénéficiera chez nous d'un traitement de faveur.

Personne à mobilité réduite: vos droits

Si votre mobilité est réduite en raison d’un handicap physique, permanent ou non, d’un handicap ou trouble intellectuel ou de votre âge, vous bénéficiez d’une protection supplémentaire.

Si vous avez un billet valable et que vous avez signalé à temps votre problème de mobilité, le transporteur aérien ne peut vous refuser lors de l’enregistrement de votre vol ni lors de l’arrivée à un aéroport européen.

La compagnie ne peut invoquer que deux exceptions: si votre présence pose un problème de sécurité ou s’il n’est physiquement pas possible de vous transporter.

Dans ce dernier cas, la compagnie doit vous proposer une alternative acceptable.

Si vous êtes confronté à une difficulté, adressez immédiatement à la compagnie ou à l’organe de gestion compétent au sein de l’aéroport.

Je vous conseille de garder le maximum de preuves.

Comment devenir fous à l'aéroport ?

Voilà ce qui arrive quand on attend 6 heures à l'aéroport...






comment devenir fous en attendant son avion - Ma-Tvideo France2
comment devenir fous en attendant son avion - Ma-Tvideo France2

vendredi 25 avril 2008

JETAIR crée son propre service d'entretien

A lire dans la dernière newsletter de JETAIR

"Jetairfly possède maintenant sa propre entreprise d’entretien ?

En effet, Tec4Jets a été créée afin d’optimiser l’entretien de notre flotte.

Au cours de la saison d’été, non moins de 465 personnes chez Jetairfly s’occupent de votre meilleur moment de l’année"

Cette info m'a été transmise par un passager du vol Jetair JAF 7114 du 6 avril 2008.

Rappelez-vous ces 170 passagers bloqués à l'aéroport de Malaga pendant 24 heures...

Jusqu'à présent, JetairFly, qui dépend du tour-opérateur Jetair, faisait appel aux services de Sabena Technics pour l'entretien de ses avions.

En outre, JetairFly va également élargir sa flotte avec l'acquisition de "deux nouveaux Boeing et d'un avion long-courrier"

lundi 21 avril 2008

Info travaux à Bruxelles-Zaventem

D'importants travaux de réparation et de rénovation doivent être effectués dans la zone servant à déposer les passagers en partance de l’aéroport de Zaventem.
Si vous devez vous rendre à l'aéroport, sachez que la circulation sera déviée vers le niveau des arrivées. Un bref arrêt y est autorisé pour embarquer ou débarquer des passagers.
Quand à l'accès aux parkings, il pourra se faire via le niveau des arrivées ou par les accès qui se situent avant d'arriver au terminal.

vendredi 18 avril 2008

24 heures à Roissy

Un article à découvrir: il est de Jean-Michel Décugis, Christophe Labbé et Olivia Recasens.

Découvrez la vie à l'aéroport de Roissy comme si vous y étiez.

Vous allez vous rendre compte que la DDASS n'est pas ce que vous croyez, que les valises peuvent être retouvées grâce aux bandes vidéo.

Quelle est la vie des navigants "de réserve" à l'aéroport ?

Sentez, vivez cette fourmillière en passant aussi par les 93 662 plateaux-repas qui y sont préparés tous les jours.

Véritable photographie, cet article est sans complaisance: Roissy n'abrite pas que des voyageurs d'affaires ou des vacanciers: SDF, illégaux.

Autant de parcours de vie.

Et que se passe-t-il en cas d'avis de tempête ?

La piste, la douane, le toubib, le curé, les forces de l'ordre, les contrôleurs aériens, les petites mains...


La langue de Roissy:

Les rampants : personnel au sol.

Les volants : personnel navigant.

Un pépère : un avion.

Un cocher : un pilote.

RZA : responsable zone avion ; coordonne au sol la préparation d'un appareil avant un vol.

Paxi : passagers identifiés comme potentiellement à problèmes.

Batman : comme un sémaphore, il dirige le pilote pour garer l'avion au centimètre près.

PIF : poste inspection-filtrage, tenu par des sociétés privées de sûreté.

Fort Apache : bâtiment des services de maintenance.

Le camembert : le terminal 1.

Le gaufrier : immeuble destiné à la formation.

Le caprice des dieux : le QG des douanes.

L'éléphant : l'engin de dégivrage.

Le tigre : la déneigeuse.

Faire bloc : avion à l'arrêt, pneus calés.

Guantanamo : base arrière taxis...


Cliquez sur le lien ci-dessous et vous découvrirez cet article du Point.fr

24 heures sur 24


mercredi 16 avril 2008

Hewa Bora... triste prémonition

Nous vous faisions par avant hier de ce que la Commission venait d'ajouter la compagnie HEWA BORA sur la liste noire...

Voici ce qu'en dit la Commission le 11 avril 2008:

Toutes les activités de la compagnie congolaise Hewa Bora, qui était auparavant autorisée à exploiter un seul avion dans le cadre d'un accord spécifique venu à expiration, sont désormais prohibées dans la Communauté, comme c'est le cas pour tous les autres transporteurs titulaires d'une licence délivrée par la République démocratique du Congo depuis l'établissement de la première liste communautaire de transporteurs frappés d'interdiction en mars 2006.

Et puis ce crash à Goma une semaine plus tard...



L'avion s'est écrasé lors de son décollage de l'aéroport international de Goma (Rép. Dém. du Congo) faisant de nombreuses victimes d'après les premiers témoignages.

L'avion, un McDonnell Douglas DC9-51, vol EO122, qui devait effectuer la liaison entre l'aéroport national de Goma et l'aéroport international N'Djili de Kinshasa (R.D.C) avec une escale sur l'aéroport international de Kisangani (RdC) et avec un nombre de passagers qui n'est actuellement pas connu, était au décollage, vers 14h30, heure locale, lorsque pour des raisons encore inconnues, l'appareil se serait écrasé en bout de piste dans plusieurs batiments et aurait immédiatement pris feu.

Les secours se sont rendus sur place mais ont eu énormément de mal à intervenir à cause de l'incendie qui avait, d'après les premières informations, totalement embrasé l'appareil, faisant craindre un nombre de victimes très importants.

L'appareil menaçant d'exploser à tout moment, les secours ont les plus grandes difficultés à s'approcher, a déclaré l'un des responsables de l'aéroport.

(source: crash-aerien.com)

lundi 14 avril 2008

La liste noire européenne des compagnies aériennes actualisée

La Commission européenne a adopté ce jour une nouvelle version de la «liste noire» des compagnies aériennes frappées d'une interdiction d'exploitation dans l'Union européenne.

Une interdiction d'exploitation totale vise la compagnie ukrainienne Ukraine Cargo Airways, ainsi que la compagnie congolaise Hewa Bora Airways.

La Commission est attentive aux efforts de Mahan Air (Iran), TAAG Angola Airlines, et des transporteurs indonésiens.

Ils restent sur la liste.

La nouvelle liste remplace la précédente et est disponible sur le site internet de la Commission à l'adresse suivante:

http://ec.europa.eu/transport/air-ban/

vendredi 11 avril 2008

Bagage perdu à Heathrow ?


En à peine 6 jours et suite à l'ouverture du terminal T5 de l'aéroport de Heathrow, la compagnie aérienne British Airways aurait quelques 20.000 bagages perdus en cours de traitement.

La compagnie aérienne qui a présenté ses excuses sur son site notamment pour la perte de ces bagages, donne les informations pratiques destinées à ces milliers de passagers.

Afin de suivre l'état de votre dossier et si vous avez déclaré une perte, consultez ce lien avec votre numéro de dossier :

http://www.worldtracer.aero/filedsp/ba.htm


Cette référence est composée de 5 lettre puis de 5 chiffres comme par exemple JFKBA12345. Attention : il ne s'agit pas du numéro de votre reçu donné par la compagnie lors du dépôt des valises.


Pour les résidents français, voici la liste des contacts téléphoniques de la compagnie aérienne British Airways en cas de perte de valise et selon votre aéroport de départ initial ou d'arrivée retour

British Airways contact perte bagages Roissy CDG 0800 18 10 00

British Airways contact perte bagages Lyon 04 72 22 75 75

British Airways contact perte bagages Nice 04 93 21 44 40
British Airways contact perte bagages Marseille 04 42 10 51 72

British Airways contact perte bagages Toulouse 05 61 71 27 60

British Airways contact perte bagages Bordeaux 05 56 34 58 83


jeudi 10 avril 2008

Un témoignage d'un passager du vol Jetair JAF7114 du 6 avril 2008

Voici un des témoignages qui nous est parvenu au sujet de ce vol Jetair... A méditer...

"Appât du gain au détriment de la sécurité quand tu nous tiens…

Le communiqué de quelques lignes et rassurant du responsable Jet Air et trop conventionnel n’est rien à côté de la réalité.

Mais on ne vous explique pas les 24h de galères que ces 170 passagers (j’y étais)

La seule bonne décision (en 3 minutes) du pilote d'atterrir car une génératrice moteur gauche venait de lâcher.

L'amateurisme du personnel de cabine Jet Air. (5 membres)

L'amateurisme du personnel au sol de Malaga qui a manqué communication envers nous. (Et un porte-voix aurait fait l’affaire, pensez-y Mr le directeur de Jet Air…)

Nous avons erré dans l’aéroport de 13h à 1h du mat…

Cerise sur le gâteau, détérioration des chaises roulantes des gens à mobilité réduite, planches de surf, vélos, poussettes (pourtant il existe des étiquettes « FRAGILE » connues de toutes les équipes de manutention au sol du monde entier…)

La perte de valises, à partir de Malaga, dont les miennes et le nec plus ultra visites de nombreuses valises (ils ont eu le temps à MALAGA), tirettes, liens colssons, cadenas, ouverts, coupés ou détériorés.

Le grand final, la file interminable d’attente pour réenregistrer (sisi ils ont osé) nos bagages en station debout qui a été la plus longue de l’histoire de l’aviation et passage par la fouille des policiers, des fois que nous aurions eu l’envie de ramener une bombe à bord pour faire part de notre mécontentement à Jet Air…

Remerciement à l’équipe réduite de cabine (3 membres) de l’avion Boeing 737 FUTURA (le deuxième, plus moderne) qui nous a encadré et ramené à BRUXELLES sain et sauf de façon professionnelle, UN VRAI PERSONNEL NAVIGANT, LUI !!!

Remerciement à la Chef de cabine qui n’a pas refusé de donner des couvertures aux gens sous prétexte qu’il n’y avait plus que 2 heures de vols comme sur un vol Jet Air que j’ai fait en 2007… (je l’ai entendu parler en Espagnol avec le steward que nous étions en route depuis 6h du matin et que nous étions tous claqués)

Suite au prochain numéro, car nous sommes 170 personnes en colères et déçues…"

Signé : JetAirPlusJamais

mercredi 9 avril 2008

170 passagers Jetair coinçés à Malaga avec une assistance toute relative

Environ 170 touristes belges étaient bloqués à l'aéroport de Malaga (Espagne) dimanche en raison de problèmes techniques rencontrés par leur avion.

L'appareil, affrété par Jetair, devait les ramener de Ténerife en Belgique, a indiqué le porte-parole de Jetair à l'Agence BELGA.

L'avion de la compagnie aérienne espagnole Futura Airways, qui a décollé de Tenerife dimanche matin, a dû atterrir à Malaga en raison de problèmes techniques.

Selon le porte-parole de Jetair, l'avion n'a pu être réparé immédiatement.

"La compagnie aérienne a envoyé un appareil de remplacement de Madrid. Il devrait partir (de Malaga) avec les passagers à 1h30 et atterrir en Belgique à 3h13. Nos clients ont entre-temps été pris en charge par notre personnel sur place. Ils ont reçu à boire et à manger", a-t-il précisé.

Les passagers qui nous ont contacté ont une toute autre perception.

Ils déplorent le manque de communication à l'aéroport de Malaga dans lequel ils ont eu le sentiment d'être abandonné de 13 h à 1h du matin.

ils ont aussi à déplorer les détériorations de bagages, des pertes de valises et des vols.

Une attente après une autre puisqu'ils ont dû faire la queue pour un nouvel enregistrement des bagages...

La notion de prise en charge est donc différente selon l'angle où on se place...

Les premières plaintes confiées concernent les bagages.. Les autres ? nous verrons.


mardi 8 avril 2008

Vol Rennes-Marseille retardé

Un avion de la compagnie aérienne régionale française Britair, qui effectuait un vol pour le compte de la compagnie Air France, a été contraint d'annuler celui-ci au départ de l'aéroport international de Rennes (France) suite à des problèmes techniques qui n'ont pas été précisés.

L'avion, un Canadair Regional Jet CRJ100, vol AF5912, qui devait effectuer la liaison entre l'aéroport international Saint-Jacques de la Lande de Rennes et l'aéroport international Provence-Côte d'Azur de Marseille (France) avec 42 passagers à bord, aurait du décoller vers 18h35, heure locale, mais a été cloué au sol suite à des problèmes techniques dont la nature n'a pas été précisée par la compagnie.

Les passagers ont du passer la nuit sur place, ne pouvant être acheminés par la compagnie par d'autres vols, celui-ci étant le seul et attendre le lendemain avant d'être transportés à destination.

Malheureusement pour certains d'entre eux, le vol du matin était complet et ils ont du être transférés par Lyon (France).

La compagnie reconnait à demi-mot avoir quelques soucis techniques avec sa flotte ses derniers temps.

L'indemnisation ?

Le point sera à étudier mais s'annonce complexe.

(source:www.crash-aerien.com)

Pas d'exception pour les compagnies low cost

Les compagnies low cost n'ont pas un régime plus favorable qui leur permettrait de ne pas aider les passagers victimes d'un retard, d'une annulation, d'un surbooking

Que ce soit des commentaires trouvés sur des forums ou même sur ce blog, il ressort que les passagers croient souvent que parce qu'ils ont réservé un vol sur une compagnie low cost, celle-ci ne serait pas tenue de leur fournir une assistance en cas de retard, d'annulation, de surbooking.

Rien n'est plus faux.

D'ailleurs rappelez-vous: l'European Low Fares Airline Association (Association Européenne des Compagnies low cost) avait été déboutée par la Cour de Justice des Communautés Européennes lorsqu'elle avait tenter de faire invalider le règlement 261/2004. (Arrêt du 10 janvier 2006)

Le Règlement Européen 261/2004 ne distingue pas entre les compagnies.

Elles sont toutes obligées de respecter ce texte, même les compagnies low cost.

Cela est également valable pour ce qui est l'aspect indemnisation.

Il est temps de remettre les montres à l'heure et de réaliser que certaines compagnies low cost ont des discours très flous sur le sujet et induisent le consommateur en erreur.

C'est tout à fait inadmissible.

Alors vous avez le choix: croire aveuglément la compagnie qui ne vous fournit pas à boire ou à manger, qui ne s'occupe pas des personnes à mobilité réduite ou des enfants, qui ne vous héberge pas; ou se documenter, se renseigner et réagir.



Votre fils est décédé ... Pardon, c'est une erreur d'Emirates

La compagnie Emirates vient de se faire remarquer par ce qui est bien plus qu'une bourde. Elle a annoncé à un père de famille anglais que son fils d'un an, passager d'un vol Emirates à destination de l'Australie, était décédé avant de téléphoner 10 secondes plus tard pour lui annoncer que c'était une erreur!

Monsieur Miller a été contacté par la compagnie qui l'a prévenu que sa compagne et ses deux enfants avaient du être débarqués à New Delhi (Inde) car le plus jeune des enfants, agé d'un an, avait contracté la rougeole.

Le hasard a voulu que sur le même vol, un passager soit décédé et transféré à la morgue de New Delhi.

Et voilà qu'un membre du personnel a annoncer à Monsieur Miller que son fils était décédé mais qu'Emirates s'occupait de toutes les formalités de rapatriement.

Imaginez ce que ce père a dû ressentir.

Dix secondes... Une éternité...

Dix secondes plus tard, Emirates sonnait à nouveau pour annoncer que c'était une ...erreur et que son fils était bien vivant.

La compagnie s'est excusée et a proposé une indemnisation.

(Source: www.crash-aerien.com)


Une centaine de voyageurs Atlas Blue bloqués à l'aéroport de Bruxelles National - Zaventem

Une centaine de voyageurs qui devaient partir lundi soir pour le Maroc sont actuellement bloqués à l'aéroport de Zaventem, a annoncé La Première (RTBF) dans son journal du matin.

L'avion Atlas Blue, filiale low cost de Royal Air Maroc, devait décoller lundi à 22h30 de l'aéroport de Bruxelles National (Zaventem) à destination de Marrakech.

Ce mardi matin, toujours pas de Place Djamel ef Na en vue...

L'avion n'est toujours pas là.

Les voyageurs ont passé la nuit à l'aéroport sans réelle prise en charge.


Pour rappel, en vertu du Règlement Européen 261/2004, ils avaient droit de la part de la compagnie aérienne à une assistance Y COMPRIS S'IL S'AGIT D'UNE COMPAGNIE LOW COST .

Ici ni boissons, ni repas, ni évidemment d'hébergement à l'hôtel !

Pardon, les passagers auraient reçu un bon de 4,50€...


Sans commentaire.


Le représentant d'Atlas Blue n'était pas en mesure d'apporter la moindre explications.

Il semble que le vol ait été annulé, ce qui ouvre la voie à une indemnisation forfaitaire !

Et s'il s'agit d'un retard, des possibilités d'actions existent mais sur une autre base juridique.

lundi 7 avril 2008

Chutes de neiges: les aéroports de Paris font front efficacement

Malgré les chutes de neige exceptionnelles survenues dans la nuit de dimanche à lundi, les aéroports de Paris ont été déneigés en un temps record.

Les équipes neige d'Orly et de Charles de Gaulle sont entrées en action vers 3 heures.

En un temps record: à peine 45 minutes par piste à Charles de Gaulle.

Cela a été possible grâce à un plan d'intervention prévu la veille.

Il faut mettre en exergue ce sens de l'anticipation qui relève de l'analyse minutieuse de la météo.

Ce fut tout bénéfice pour les passagers et les compagnies.

Notre coup de chapeau du jour !


samedi 5 avril 2008

Jurisprudence intéressante: la compagnie CORSAIR condamnée à indemniser des passagers

Vu pour vous: CORSAIR vient d'être condamnée par le Juge de proximité de Montreuil pour un retard alors que le Règlement Européen 261/2004 ne prévoit aucune indemnisation

Des passagers dont le vol avait une vingtaine d'heures de retard ont réclamé en justice une indemnisation pour ce retard.

CORSAIR, qui tirait notamment argument qu'ils avaient été pris en charge, a été condamné et ne pourra faire appel.


Le magistrat a constaté , dans son jugement du 3 mars 2008, que le Règlement Européen 261/2004 ne prévoyait pas d'indemnité en cas de retard.


Il s'est fondé sur les dispositions du Code Civil pour condamner CORSAIR qui invoquait que la cause du retard était imputable à des causes de force majeure: défaillance d'un sous-traitant et météo.


Par ailleurs, le juge de proximité a estimé que la clause de non-garantie de retard insérée dans les conditions générales CORSAIR était abusive.

Voilà qui vient démontrer une fois de plus qu' il faut jongler avec toutes les dispositions légales et ne pas se contenter de lire le Règlement européen 261/2004 comme s'il n'y avait que lui.


C'est malheureusement le cas de beaucoup de compagnies, ce qui contraint malheureusement à agir en justice.

L'expérience montre que les compagnies parviennent néanmoins à décourager beaucoup de demandeurs !

jeudi 3 avril 2008

Ingrid Betancourt : l'avion français est à Bogota

L'avion qui transporte une mission humanitaire française, pour aller secourir Ingrid Betancourt se trouve sur la base militaire de Catam à Bogota, a-t-on appris ce matin de source militaire colombienne.

Cet avion est prêt à décoller pour se rendre dans la ville de San José del Guaviare, dans le sud-est de la Colombie, a annoncé la radio privée «Caracol».

L'avion, un Falcon 50, avait fait escale un peu plus tôt à Fort-de-France, dans les Antilles françaises.

De quatre à cinq personnes en étaient descendues alors que l'appareil était ravitaillé en carburant.

La mission française a été lancée au lendemain d'un nouvel appel solennel du président français Nicolas Sarkozy pour que la guérilla marxiste libère l'otage franco-colombienne que le chef de l'Etat a décrite comme en «danger de mort imminente».

Source: ParisMatch.com

Lorsque la compagnie invoque la force majeure...

Le Règlement européen 261/2004 permet aux compagnies aériennes d’invoquer l’existence de « circonstances extraordinaires qui n’auraient pu être évitées même si toutes les mesures raisonnables avaient été prises » pour justifier l’annulation d’un vol et échapper ainsi à la sanction financière.


Cette notion de circonstances extraordinaires est sujette à interprétation. Les tribunaux ont le dernier mot à cet égard.


Les grandes lignes sont les suivantes :

  • Le surbooking n’est jamais justifiable par une circonstance extraordinaire.

  • Une grève sauvage à l’aéroport est généralement considérée comme force majeure pour les compagnies aériennes qui sont actives à l’aéroport.

  • Ce n’est pas nécessairement le cas pour une grève prévue à l’avance dans la mesure où la compagnie aérienne pouvait prendre des mesures pour essayer de trouver une solution sur un autre vol même sur un autre aéroport.

  • D’autres grèves ne sont pas nécessairement des cas de force majeure : grève du personnel de la compagnie aérienne puisque ce n’est pas un évènement extérieur à l’entreprise, grève prévue au moment de la vente des billets,…

  • Une guerre survenant subitement dans le pays de destination est généralement reconnue comme une circonstance extraordinaire suffisante.

  • Une panne technique de l’avion est, suivant les cas, considérée comme une circonstance extraordinaire ou non.

  • Une météo extrême est le plus souvent une circonstance exceptionnelle permettant de justifier le retard.

  • Un problème de sécurité inattendu comme une alerte à la bombe est généralement reconnu come circonstance extraordinaire.

En cas de force majeure, pas d’indemnisation suite à l’annulation mais remboursement du billet

Si le transporteur invoque et prouve l’existence de la circonstance exceptionnelle, vous n’avez pas droit à une indemnité.


Cependant, vous pouvez normalement exiger le remboursement du billet dont vous n’avez pas eu l’usage.


Si vous acceptez de conclure un nouveau contrat de transport avec la même compagnie, cette dernière et vous-même devez limiter le dommage autant que possible et essayer de vous mettre d’accord sur qui supportera les frais normaux résultant de la situation de force majeure.

mercredi 2 avril 2008

CORSAIR offre royalement 100 euros aux passagers bloqués 48 heures à Punta Cana

Le vol CORSAIR qui devait relier Punta Cana (République Dominicaine) à Orly avait été retardé le 28 mars dernier.

L'avion est finalement arrivé à bon port le 30 mars après-midi.

CORSAIR a distribué un document à ses passagers en lui présentant ses excuses pour ce retard qualifié d'exceptionnel.

Il propose une indemnisation de 100 € par personne et une réduction de 150 € sur le prochain vol.


Cette proposition a le seul mérite d'exister.

Conformément à une jurisprudence récente, ce retard pourrait être considéré comme n'étant pas un simple retard.

La question est d'importance pour l'indemnité prévue par le règlement européen 261/2004.

Quoiqu'il en soit, retard ou annulation, les passagers ont de toute façon droit à être indemnisé pour le préjudice réel subi.

Du document CORSAIR, on peut déjà deviner que la compagnie prendra argument du problème technique pour essayer d'échapper à sa responsabilité financière.

Or, ici aussi, ce serait un raccourci trop hâtif que de considérer que tout incident technique est un cas de force majeure.

Le débat sera intéressant et d'importance puisque de 100 € par personne, les passagers pourraient aller jusqu'à réclamer 600 €, à majorer des indemnisations complémentaires en cas de préjudice supplémentaire.

FLYBE paye ses passagers pour voler...

La compagnie low cost Flybe a payé des acteurs pour remplir ses avions volant depuis l'aéroport anglais de Norwich vers Dublin afin d'éviter d'avoir à payer une amende commerciale de 280.000 livres (352.000 euros).

Dans le cadre d'un contrat avec l'aéroport, la compagnie s'était engagée à transporter au cours de l'année commerciale qui s'achève lundi un minimum de 60.000 personnes sur les onze destinations qu'elle dessert depuis Norwich (est de l'Angleterre), dont au moins 15.000 personnes entre Dublin et Londres, sous peine de subir une amende.

Mercredi dernier, il lui en manquait 172 sur cette liaison, alors que sur l'ensemble de ses trajets (dont Paris et Chambéry en France),
Flybe assure avoir dépassé l'objectif imposé avec 136.000 passagers.

La compagnie à bas coût a donc placé une annonce sur son site Internet en offrant des billets gratuits, et une autre sur un site de figurants offrant 80 livres par jour pour "monter à bord d'un avion, voler vers Dublin et revenir à Norwich".

Elle prévenait dans ce dernier cas qu'il pourrait y avoir jusqu'à trois vols par jour.

L'aéroport ne semble toutefois pas prêt à accepter les méthodes originales employées par
Flybe.

Son directeur d'exploitation Richard Jenner a estimé lundi qu'elles "
n'étaient pas dans l'esprit de l'accord" qui pèse quand même 352.000 euros.